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 To be mocking and annoying this day ~ Ganymède & Redvin

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Redvin

Redvin
❇ INSCRIPTION : 11/08/2015
❇ MESSAGES : 73
❇ AVATAR : Taron Egerton
❇ ÂGE : 35
❇ OCCUPATION : Instructeur au combat, seul moyen qu'il a trouvé pour martyriser légalement les jeunes recrues.
❇ STATUT : Célibataire, il n'y a rien de mieux pour profiter de la vie.
❇ NATIF DE : L'Obédience des Rubis, la meilleure qui puisse exister.
❇ LOGEMENT : Ancien bunker parmi les Rubis. Y vit seul, avec Galadriel qui y squatte de temps en temps
❇ PIERRES PRÉCIEUSES : 130

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MessageSujet: To be mocking and annoying this day ~ Ganymède & Redvin   To be mocking and annoying this day ~ Ganymède & Redvin EmptyLun 17 Aoû - 18:33

To be mocking and annoying this day


(Ganymède & Redvin)
Je lançai un regard circulaire autour de moi, évaluant rapidement le nombre de personnes présentes ainsi que le risque potentiel de faire une rencontre désastreuse. Avec un peu de chance - et beaucoup de talent, il faut l'avouer -, j'arriverai à éviter les ennuis, plus que probables étant donné le nombre hallucinant de membres d'autres Obédiences affluant dans le marché. Non pas que j'eusse beaucoup d'ennemis, mais il était préférable de rester à l'affût. Ça devait être mon côté Rubis qui ressortait, aussi paranoïaque que dans mon enfance, quand je me tournais à chaque croisement afin de vérifier que je n'étais pas suivi. La plupart des cas, d'accord, j'étais suivi, mais j'arrivais à atteindre mon père avant que les problèmes ne commencent ; mais ici, mon père ne pouvait rien faire, aussi mort qu'il pouvait l'être.
De là où j'étais placé, c'est-à-dire à plusieurs mètres de tout ce monde, j'avais une vue d'ensemble assez dégagée. Appuyé contre un mur afin de ne pas être surpris par une quelconque personne assez lâche pour attaquer de dos, j'étudiai calmement la situation. J'étais ici pour vérifier que tout se passait bien ; en règle générale, le marché était assez bondé, et il n'était pas rare que quelques jeunes poussent les adultes dans leurs courses effrénées, provoquant des blessures mineures, facilement guérissables. Néanmoins, arrêter ces jeunes avant qu'ils ne provoquent d'autres dégâts, plus importants, était mon devoir, et même si je n'appréciais pas forcément faire office de baby-sitter pour une bande de gamins hyperactifs, je n'allais pas trouver une excuse. Allez, on obéit, on finit le travail, et on rentre à la maison ce soir.
Je réprimai un soupir alors que j'entrai dans la cohorte de monde, faisant en sorte de toucher le minimum de personne, bloquant des collisions dues au manque de concentration des gens. Comment pouvaient-ils marcher et parler sans faire attention autour d'eux ? Ce n'est pas comme si on vivait dans un monde en guerre certes, mais c'était quand même un satané risque d'être aussi... peu paranoïaque ! Je sentais l'agacement pointer le bout de son nez, vrillant mon crâne et mes oreilles de douleurs lancinantes, ce qui ne s'améliora guère quand je fus propulsé contre une dame assez âgée. En grognant, je m'excusai rapidement avant de me tourner vers la source du problème : un gosse, 8 ans à tout casser, qui courait dans tous les sens. Je le rattrapai facilement, le pris habilement par le col et le soulevai jusqu'à ce qu'il soit face à moi, les yeux dans les yeux. Et les miens lançaient des éclairs.

« Eh gamin, on ne t'a pas appris à faire attention ?! », grognai-je. « Tu ne dois pas courir quand il y a autant de monde, tu pourrais blesser quelqu'un. File de là avant que je ne décide de te le faire regretter. »

Je le reposai au sol, et le gosse détala comme un lapin, ne prenant guère en considération mon ordre. Je soupirai franchement cette fois-ci. Je savais y faire avec des adultes, même des jeunes adultes, mon véritable boulot étant de former les jeunes Rubis au combat. Mais mes manières étaient trop brutales et caustiques pour des bambins, habitués aux ordres de leurs parents et de ceux qu'ils connaissaient. Je détestais les gosses, il n'y avait rien d'attachant dans ces petits monstres ; du coup, je ne savais pas vraiment comment réagir face à eux. J'avais peur d'être trop brusque, et de les traumatiser - quoique, certains mériteraient vraiment d'être traumatisés à vie, si ça pouvait leur fermer le clapet. Alors, je n'osais pas élever la voix, ce qui ne fonctionnait ja...
Mes pensées furent brusquement interrompues par la vision d'un homme, à plusieurs mètres de moi. Quelque chose en lui me titillait, c'était comme si je le connaissais, sans vraiment le connaître. Je devais sûrement l'avoir vu quelque part, dans la rue, et qu'une certaine circonstance m'ait fait me rappeler de lui, mais impossible de m'en souvenir. Je le fixai du regard assez longtemps ; lui ne m'avait guère remarqué. J'en profitai pour le détailler, et ses traits me rappelèrent brusquement une petite fille, et soudain, je compris. Ce n'était pas vraiment lui, que j'avais vu, mais sa sœur. Une petite sœur tout ce qu'il y a de plus interdit, que j'avais suivi afin de savoir d'où elle venait. C'était en voyant le grand frère revenir, de loin - je n'avais pas bien vu ses traits, pas comme maintenant, mais assez pour comprendre leur liens familiaux -, que j'avais compris qu'il y avait là manquement au règlement, même pire. J'avais alors fait ce qui m'était devoir de faire ; dénoncer la famille n'était pas vraiment conseillé, mais plus obligé. Lorsque le frère me vit, son regard changea, et je ne pus retenir un rictus moqueur. D'accord, ce n'était pas sympa, mais je n'étais pas réputé pour être quelqu'un de gentil. Je poussai même le bouchon en lui faisant un petit signe de la main. Hm, vilain.
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Ganymède

Ganymède
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❇ AVATAR : matt smith.
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❇ OCCUPATION : éleveur de moutons et de chèvres. ami des bêtes plus que des hommes, je suis le gardien de ce qui deviendra un jour vêtement ou viande. j'aime ces animaux et les chéris pour obtenir de la nourriture de qualité. à côté, j'essaye de créer mes propres vêtements et lorsque je me retrouve seul, j'ose chanter, donner de la voix, croire un instant que je suis aussi libre qu'un volatile.
❇ STATUT : célibataire. je ne sais l'amour et je la fuis comme n'importe quel enfant qui trouverait cela répugnant. je suis grand pourtant et il faudrait que je me case un jour. que je trouve quelqu'un. mais je ne veux pas choisir. j'ai peur de regretter et de me détruire.
❇ NATIF DE : l'obédience des émeraudes. obédience damnée. pourtant, si mon coeur aurait pu se porter sur un autre choix à la recherche d'une existence plus admirable, j'ai peur de l'inconnu. j'ai peur d'être rejeté pour mon sang. et j'ai tout à gagner en restant chez moi. ici c'est ma famille.
❇ LOGEMENT : une maison en pierre, non loin du campement des émeraudes.
❇ PIERRES PRÉCIEUSES : 80

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MessageSujet: Re: To be mocking and annoying this day ~ Ganymède & Redvin   To be mocking and annoying this day ~ Ganymède & Redvin EmptyMer 19 Aoû - 14:46


TO BE MOCKING AND ANNOYING THIS DAY
╼╾ REDVIN & GANYMÈDE ╼╾
▻ music theme

Le marché. C'était toujours un superbe endroit où il fallait absolument se déplacer si l'on voulait vider un peu les fermes de nos moutons et rapporter en retour des objets diverses issus des autres nations. C'était aussi dans ces moments où l'on pouvait ramener un peu de poisson qu'il était si rare de manger et dont ma petite sœur raffolait lorsque j'en cuisinais. Aujourd'hui n'échappait donc pas à la règle puisque j'avais pris la décision de me lever tôt le matin pour aller ouvrir un petit stand avec trois de mes collègues pour y ramener un maximum de laine ainsi que quelques moutons et quelques chèvres. Nous avions dû faire chacun des allés-retours avec des sacs sur le dos ou des animaux en laisse. Je pus même profiter de cette journée pour accompagner ma soeur à l'école alors qu'à l'habituel, elle y allait toute seule tandis que je devais me concentrer dans les fermes le plus tôt possible afin d'être sûr que je rapporterais assez à mon obédience ainsi qu'à moi-même, certain que je ne crèverais pas de faim. Il y avait hélas ces journées où je devais me retenir de manger afin de laisser ma part pour ma sœur et attendre le lendemain que la nourriture arrive. Mais cela arrivait très rarement lorsque le marché était présent, un mouton étant bien plus important qu'une poignée de petits poissons. Nous pouvions donc pas nous permettre d'oublier de passer chez les saphirs alors que cela ne pouvait être que bénéfique pour nous, n'est-ce pas ? Non, bien sûr que non.

Déambulant alors joyeusement, une chèvre en laisse, je faisais le tour des stands afin de voir ce qui pourrait être intéressant à posséder en échange de ce caprin magnifique. Une chose toujours délicate quand on sait l'amour que j'avais pour ces bestioles que j'élevais. Triste maladie, maudit par la pierre incrustée dans ma nuque qui semblait avoir changé mon comportement dès que l'on apposa à l'intérieur de moi. En plus d'être capable d'entretenir une discussion avec les loups, mon admiration pour la nature et ces créatures qui y habitent m'ont poussé à éviter au mieux de maltraiter ces animaux que je considère à l'égale de l'homme. Me disant que si je savais communiquer avec un lupin, je pouvais donc en conclure que la chèvre qui se trouvait à mes côtés est tout aussi intelligente que le loup... Et que sans doute, la malheureuse se savait comme étant une pauvre marchandise que l'on donnait à une autre. Mais peut-être me comprenait-elle et se savait aimée par ma personne alors que je rebroussais chemin à chaque propositions alléchantes de la part des autres individus qui comptaient vendre leurs biens. Lançant par moment des messages télépathiques rassurants, l'animal semblait apaisé malgré la foule immense qui parcourait ces lieux, comme si au fond, il me comprenait mais ne savait pas me répondre en retour.

J'aimerais tellement déceler le mystère des pouvoirs de cette pierre et être capable de communiquer pleinement avec tout les animaux de la planète, mais j'imagine qu'il faudra du temps avant que cela arrive. Déjà que les moineaux semblaient déjà sensible à ma communication, je ne pouvais être que fier de cette avancée personnelle. Mais cela n'était pas suffisant pour moi, j'en voulais toujours plus. Les autres obédiences trouveraient cela bizarre d'avoir une telle passion pour la nature... D'ailleurs, ils devaient me considérer à l'égale de la bête que je tenais en laisse tandis qu'ils posaient sur moi ce regard haineux alors que je jouais avec la chèvre qui gambadait fièrement en faisant claquer ses sabots sur le pavé. Les émeraudes, réduis à l'état de paysans et inconsidérés pour leur métier si beau. Mais cela m'importait peu d'être pris pour un animal. Bien au contraire, j'étais bien plus fier des animaux que ces Hommes qui imposent leur lois et se dénaturent, cherchant toujours plus de pouvoir. Comme donner l'ordre de n'avoir qu'un enfant par exemple...

Ordre qui fut démenti par mes parents en donnant naissance à une petite sœur. Nous aurions pu trouver un moyen pour que cela ne se sache jamais. D'ailleurs, je trouvais que nous nous en sortions plutôt bien alors que ma petit sœur grandissait, cachée à la vue de tous. Malheureusement, il a fallut qu'un homme balance lâchement la faute. Un être que je ne pensais pas voir aujourd'hui alors que je porte hasardeusement mon regard vers les personnes qui défilent. Lui, il semble m'avoir déjà repéré depuis le départ, tel un loup qui guette sa proie. Je me fige alors, une mine terrifiée alors qu'il me sourit et me salue. Je sais qu'il se rappelle tout comme moi ce qu'il a commis. Et il semble s'en réjouir... Après tout, il n'est qu'un sale Rubis soumis à sa maîtresse. Il ne peut qu'être comblé d'avoir participé à l'application des lois en balançant les miens. Mais de là, à s'afficher ainsi face à moi et se pavaner alors que dans cette histoire, je suis la victime de toute cette histoire... Non. À l'état de gibier fébrile, mon expression change du tout au tout, affichant alors un visage haineux tandis que je me fraye un chemin à travers la foule, quitte à pousser les gens et à abandonner le petit animal qui me suivait et qui me suit d'ailleurs encore sans que je n'ai à tenir la laisse, bêlant d'inquiétude. Arrivant tout prêt de l'homme, je n'hésite donc pas à lui cracher à la figure. Littéralement. Je ne crie pas ni même lui saute à la gorge... De toute façon, des personnes m'ont tout de suite saisit en voyant mon geste vulgaire. Ils ont tout de suite su ce qui allait se passer s'ils ne m'avaient pas arrêté. Aussi, à deux ils suffirent de me tenir en place, malgré mon bon vouloir à me débattre dans tout les sens, agitant les jambes comme une furie. J'étais déjà bien trop maigre pour pouvoir me battre avec un Rubis durement entraîné... « - Lâchez-moi ! » criais-je enfin avec rage.
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