Sujet: Under the Willow tree ☼ Swann Mer 12 Aoû - 22:20
Under the Willow tree
Swann & Berlioz
Howling ghosts, they reappear in mountains that are stacked with fear. But you're a king and I'm a lionheart. And in the sea that's painted black, creatures lurk below the deck. And as the world comes to an end, I'll be here to hold your hand. You're my King and I'm your Lionheart. ▬ Of Monsters and Men
Une clairière, une rivière et un vieux saule. Tu es au paradis. Le soleil vient de tomber et dans sa chute, les étoiles ont essayé de le retenir. En vain. Maintenant le ciel s’est paré de son manteau nocturne et de ses plus belles étoiles, véritables clous d’argent fixé dans la voûte céleste. Tu aimes cet endroit, c’est même l’endroit que tu préfères le plus au monde pour l’instant. La journée, tu y vas parfois pour dessiner des modèles, tu t’inspires de la végétation qui t’entoure, tu penses à chaque amélioration en faisant corps avec le vent, comme s’il guidait ton crayon. Mais tu préfères la nuit, tout luit, tout brille, tout s’illumine. Comme si tu nageais dans un autre monde. Et là, plutôt que de dessiner, tu préfères observer. Tu observes les gens passer, tu les salues parfois quand ceux-là te reconnaissent et lèvent la main en ta direction. Tu observes les animaux, quelques loups qui traînent, tu observes Del, ta chouette apprivoisée voler en direction de la forêt et revenir après avoir chassé. Tu observes absolument tout. Le soleil s’est couché vers vingt heures et tu sais qu’il ne reste que deux heures environ jusqu’au couvre feu et tu vas profiter de ces heures pour rester là, à détailler ce paysage devant toi. Tu entends un bruit derrière toi alors que tu es adossé au saule pleureur. Tu tournes le visage et aperçois Swann. Tu rougis presque instantanément mais la nuit est ton amie et elle cache ta gêne. « Bonsoir. Toi aussi tu viens flâner un peu avant le couvre feu ? »Tu demandes en reprenant tes esprits. Même irradiée par une lumière bioluminescente, elle reste magnifique et ses cheveux d’or semblent mouvoir comme une comète laissant une trainée de poudre argentée. Elle a presque l’air irréelle, trop belle pour l’observer autant que tu aimerais l’observer.