- Où vas-tu mon chéri?
- Maman, je sors respirer un peu.
Lewenn regardait sa mère qui était à demi-assise sur son lit. Deux oreillers la soutenait dans cette position où elle se trouvait plus ou moins confortable. Elle promenait ses mains tremblantes dans les draps propres de son lit en regardant son fils avec un air de profonde tristesse mêlé avec de la reconnaissance, comme à son habitude... Lewenn supportait son regard depuis plusieurs années, au début, il compatissait pour elle mais avec le temps, il n'arrivait plus à ma regarder dans les yeux. Le rubis était un garçon avec une grande force de caractère. Dans ces vingt-et-un ans d'existence, il avait déjà affronté de nombreux moments difficile, la perte de son père par exemple, un évènement qui a été très dur pour lui même si il n'avait que quatre ans. Anna n'avait pas la même force de caractère que son fils, elle était très fragile et très sensible. Il paraissait qu'elle avait fait une petite dépression après avoir choisi à la cérémonie du pacte d'avoir rejoint l'obédience des rubis alors qu'elle était si bien chez les diamants, mais ce qu'elle avait le plus souffert, c'était d'avoir quitté sa famille...
Pourtant elle avait résisté quelques années, pour le bien de son fils, pour l'élever comme un enfant normal en essayant de limité le manque de père. Elle avait tenue, pas longtemps, mais elle avait tenu. Mais la santé l'avait rattrapé.
C'était Lewenn qui avait besoin de sa mère, maintenant c'était sa mère qui avait besoin de lui.
Il lui prit la main en se forçant à afficher à sa mère, le plus des sourires, afin qu'elle puisse croire qu'il allait bien tant en essayant de la convaincre des yeux qu'elle n'avait pas besoin de savoir où il allait. Cependant, tous les espions secrets des Peresor savaient où il allait comme lu-même savait où allait un collègue. Mener l'enquête, rechercher des personnes qui n'auraient pas respecter un décret,, les faire chanter un peu ou au moins les faire croire qu'il ne dirait rien. Jamais Lewenn n'avait abandonné une fois, il accomplissait toujours sa mission, ses victimes étaient à sa merci.
- Ne revient pas trop tard alors, dit anna d'une voix sèche et légèrement tremblante.
- Oui maman, répondit Lewenn en se retenant de soupirer.
Et il quitta sa misérable maison, toujours avec ce sourire faux.
Il surveillait les rues à la recherche d'une malheureuse victime. Il avait du mal au début. Les victimes étaient plus malin que lui car il n'avait pas d'expérience, maintenant, il en trouvait toujours une à piéger... Alors il marchait en rêvant ce qu'il allait gagner cette-fois-ci en dénonçant une nouvelle personne. Il rêvait... beaucoup... Il aimait ça...
Lewenn sortit soudain de ces rêves quand à quelques pas de lui, se trouvait une jolie blonde, qui ne faisait visiblement pas partie de l'obédience des rubis, elle paraissait inquiète ce qui tira un petit sourire sadique des lèvres du jeune homme. Ele n'avait rien à faire ici, seulement si cela était nécessaire. Dans le cas contraire, elle n'aurait pas respecté le décret et ce serait sa victime pour la journée.
- Eh toi là-bas!
Il s'approcha d'elle.
- Tu fous quoi là? T'as la permission de circuler comme ça chez les rubis?
Et il se mit à rigoler en pensant qu'il allait bien s'amuser avec elle. Pas besoin de faire son numéro de charme, ça irait plus vite de la questionner...
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